#4 Planifier ma vie pour accomplir enfin mes rêves
Je vous explique aujourd’hui comment j’ai redressé la barre, et comment je continue aujourd’hui à garder le cap pour éviter de claquer mon argent.
Bonjour 👋
J’espère que vous allez bien.
Vous êtes 64 personnes à lire cette newsletter. C’est seulement la quatrième édition, alors un grand merci pour votre intérêt !
Dans l’édition précédente, je vous parlais de l’évolution de ma situation financière entre avril 2022 et avril 2024.
Je vous explique aujourd’hui comment j’ai redressé la barre, et comment je continue aujourd’hui à garder le cap pour éviter de claquer mon argent.
Bonne lecture 📖
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Avril 2022 versus avril 2024 📜
Comment je suis passée de :
20 000 € de dettes
0 € de fonds de sécurité
Très peu d’argent pour des budgets types cadeaux, vacances, etc.
Un compte courant dans le rouge chaque mois
Une liste de projets longue comme le bras, toujours pas réalisés
À :
6 100 € de dettes (70% remboursées)
1 400 € de fonds de sécurité
1 400 € d’épargne en moyenne par mois pour des budgets vacances, congés maladie, cadeaux, entretiens voiture et maison, taxe foncière, etc.
Un compte courant toujours dans le vert, ou à 0 € à la fin du mois
Des objectifs annuels bien définis, ambitieux, mais aussi atteignables
Tout en ayant quasiment le même salaire (à 100 € près)…
Et ce, en deux ans ?
La réponse n’est pas sexy : la planification.
Je planifie entièrement ma vie, à plusieurs niveaux.
Le premier niveau de planification : mes priorités de vie
Je vous en parlais dans la deuxième édition de la newsletter, en avril 2022, j’ai suivi la formation de Pauline Laigneau, « Faire plus en moins de temps, les clés de la productivité ».
Grâce à cette formation, j’ai identifié 5 grands domaines qui sont devenus mes priorités de vie, classés par ordre d’importance.
1️⃣ L’argent, une priorité appelée « Money is not a problem » — j’y note mes objectifs financiers à l’année.
2️⃣ Mon business — ici sont regroupés mes objectifs professionnels, pour développer mon entreprise, et d’éventuels projets annexes.
3️⃣ Mon confort de vie — dans cette catégorie, je retrouve mon projet de déménagement en bord de mer, les voyages, et d’autres choses qui m’apportent du bonheur (comme la découverte de ma région, la lecture et certains loisirs).
4️⃣ Mon bien-être, priorité intitulée « Bien dans mon corps, bien dans ma tête » — ça englobe des objectifs liés à l’activité physique, le sommeil, l’alimentation, la confiance en moi et la santé mentale.
5️⃣ Ma vie amoureuse, avec des objectifs pour constamment l’améliorer.
L’ordre de ces priorités peut changer selon les années, et même en cours d’année.
Dans chaque priorité, j’ai une vision claire de ce que j’ai envie d’accomplir à environ 2 ans. Il est difficile pour moi de me projeter au-delà.
Avoir cette vision, c’est comme un cap qui me motive au quotidien.
Le deuxième niveau de planification : mes objectifs annuels
Chaque fin d’année, je définis mes objectifs annuels (chiffrés) pour chacune de mes priorités de vie. Autant vous dire que c’est un moment que j’attends avec impatience !
Alors qu’il y a deux ans, je fixais des objectifs bien trop ambitieux, j’arrive de mieux en mieux à définir des objectifs plus réalisables.
Je ne vous les partage pas aujourd’hui, parce que sinon cette édition serait bien trop longue. Mais, don’t worry, je les garde bien au chaud pour la prochaine newsletter 😊
Mon troisième niveau de planification : mes objectifs mensuels
Oui, encore des objectifs ! J’ai prévenu, on est sur un sujet de newsletter hyper sexy 🤭
Chaque premier du mois, je me cale plusieurs heures dans mon agenda pour :
Faire le bilan du mois écoulé : atteinte des objectifs ou non, ce qu’il s’est passé dans le mois, ce que j’ai fait côté pro et côté perso, quelques chiffres
Fixer les objectifs du nouveau mois, pour chacune de mes priorités de vie
Faire mon budget prévisionnel, pour me fixer des limites et mettre de côté suffisamment
Chaque mois, je reprends donc mes priorités de vie et leurs objectifs annuels. Je découpe ceux-ci en mini objectifs mensuels. Par exemple, si je veux atteindre 1 000 abonnés à ma newsletter d’ici la fin de l’année, combien je dois en atteindre ce mois-ci, en sachant que la courbe est généralement exponentielle ? Je n’aime pas les maths, mais j’essaye de calculer au mieux.
Je dois être honnête avec vous : j’adooooore le premier du mois, je suis toujours sur-excitée à l’idée de faire le point sur ma progression et de fixer les objectifs du mois 🤩. Chacun ses passions 😅
Le quatrième niveau de planification : ma to do hebdomadaire
Ok, j’ai mes objectifs mensuels, je sais ce que je dois accomplir ce mois-ci, maintenant comment je le fais ? C’est là que ma to do entre en jeu.
Chaque dimanche soir (oui, ça en fait des rituels), je prends une heure pour faire mon agenda de la semaine, mêlant le pro et le perso. Alors que la planification de mes priorités de vie, de mes objectifs annuels et de mes objectifs mensuels se fait sur Notion, en ce qui concerne ma to do, j’utilise l’outil Things.
Dans cet outil, j’ai identifié des domaines d’activité — par exemple : missions freelance, formations en ligne, administratif, loisirs, etc. Dans chaque domaine, il y a généralement des sous-domaines — par exemple : client X, client Y, podcast, LinkedIn, impôts & cotisations, etc. Et dans chaque sous-domaine, il y a des tâches qui attendent d’être réalisées.
Alors le dimanche soir, je reprends chaque domaine et sous-domaine, et, selon mes objectifs mensuels, je répartis les tâches dans ma semaine.
Vous suivez ? 😄
Le cinquième niveau de planification : ma routine quotidienne
Le dernier niveau est peut-être le plus challengeant, puisqu’il implique une qualité essentielle : la discipline. Pour atteindre mes objectifs et accomplir mes tâches, je dois être disciplinée. Une solution : la routine quotidienne.
Le terme routine est souvent perçu comme négatif, mais, sans en avoir conscience, l’humain a besoin de routine.
J’ai surtout une routine matinale. Elle me permet d’être motivée dès le réveil, car j’y ai inclus des activités que j’adore et qui me donnent de l’énergie 🔥
Alors, je ne vous parlerai pas de miracle morning et je ne vous conseillerai pas de vous lever à 5 heures, car j’en suis incapable. Je suis une marmotte : j’ai besoin de 8h30 de sommeil. Et avant 7h15, impossible de me tirer du lit.
J’ai la chance de travailler à mon compte, et j’essaye autant que possible de ne prendre aucun rendez-vous le matin. Je peux ainsi prendre le temps de réaliser ma routine matinale, sans avoir la pression du temps.
Mais j’ai tout de même besoin de structurer mes journées, sinon je procrastine et je peux vite me retrouver devant la télé. Alors, j’ai adopté l’organisation d’agenda d’Ali Abdaal. J’ai bloqué des créneaux de focus, de rendez-vous et des créneaux de break/loisirs 📅
Ok, et la spontanéité dans tout ça ?
Planifier peut paraître rigide, mais c’est essentiel pour moi, parce que :
Ça me permet de lutter contre la procrastination — je crois que je suis de nature flemmarde, je peux aussi rapidement me laisser emporter par mes émotions, et cela m’évite de papillonner d’un projet à l’autre.
Ça me permet de me recentrer sur l’essentiel.
Ça me permet de faire des choix au quotidien très clairs — plus de place à l’hésitation.
Ça me permet d’être plus sereine au quotidien, moi qui ai un cerveau qui a initialement l’habitude de bouillonner.
Ça me permet d’avancer vers mes rêves. D’ailleurs, ça me permet de rêver plus grand.
Ça me permet d’avoir un sentiment d’accomplissement.
Ça me permet d’avoir le temps nécessaire pour avancer sur mes projets, de prendre du temps pour moi et de passer du temps avec mes proches.
La spontanéité, elle existe.
Elle existe dans mes temps off — c’est-à-dire en dehors de mes créneaux de boulot. Comme c’est le cas pour 90% de la population (?). Le temps d’un déjeuner ou en fin de journée, où je vois des amis ou pour aller à la danse, le week-end, en amoureux, entre amis ou en famille, etc. Au moins, je suis 100% dédiée à mes proches ou à mes loisirs dans ces moments-là.
La spontanéité oui, mais elle a tout de même un cadre 😄
Savoir apprécier le chemin
Malgré toute cette planification, j’essaie d’apprécier le chemin.
J’essaye de toujours garder à l’esprit que les objectifs que je fixe en début d’année ne seront peut-être pas accomplis en fin d’année. Parce qu’il peut se passer tellement de choses en une année ! Des choses qui peuvent bousculer ce qui était prévu. Et c’est ok.
D’où l’importance de revoir mes objectifs régulièrement, a minima à chaque semestre, voire à chaque trimestre. Je me demande alors si je suis toujours alignée avec ces objectifs, s’ils semblent toujours réalistes, si finalement je n’en ai plus envie ou si d’autres font leur entrée.
Et vous, avez-vous défini des objectifs annuels et à plus long terme ?
Êtes-vous plutôt le genre de personne à planifier ou vous laissez-vous porter ?
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J’espère que vous avez apprécié cette newsletter. J’espère qu’elle aura su vous inspirer, si vous avez l’impression de stagner dans votre vie ou l’impression que vos rêves ne sont pas atteignables. Ils le sont.
Dans la prochaine édition, je vous partagerai mes objectifs 2024 pour chacune de mes priorités de vie 🎯
À très vite, et belle journée,
Apolline