#10 Les money dials, pour dépenser justement
Les money dials, ce sont toutes ces choses pour lesquelles nous sommes prêts à dépenser de l’argent au quotidien.
Bonjour 👋
J’espère que vous allez bien.
Vous êtes 92 personnes à me lire. Merci pour votre intérêt, vos messages, ça m’encourage à continuer et à aller plus loin 💜
Dans la dernière édition de la newsletter, je vous partageais ce qui constitue ma rich life, ma vie riche, ma vie idéale.
Aujourd’hui, je vous propose de continuer sur cette lancée, et d’introduire un autre concept, issu également de la philosophie de Ramit Sethi : les money dials.
Les money dials, ce sont toutes ces choses pour lesquelles nous sommes prêts à dépenser de l’argent au quotidien. Ces choses, matérielles ou immatérielles, qui nous importent vraiment, qui nous apportent de la joie.
Mais avant de vous parler un peu plus de ce concept et de révéler mes money dials, parlons de minimalisme.
Si, si, je vous assure, les deux sont très liés.
Bonne lecture 📖
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Ma profonde envie d’être minimaliste… mais ne pas réussir à y parvenir
Il y a quelques années, je me suis beaucoup intéressée au minimalisme. Je décortiquais des livres de référence, je me gavais de vidéos et de reportages, je suivais des comptes Instagram de personnes reconnues comme minimalistes - comme Joshua Fields Millburn et Ryan Nicodemus, les papes du mouvement, dont ils parlent au travers de leur média The Minimalists.
(Ok, cette consommation de contenus n’était pas très minimaliste 🤭)
Comme beaucoup de monde, je pensais que le minimalisme consistait à avoir le moins de possessions possible, qu’elles soient matérielles ou virtuelles.
J’ai eu envie de succomber à cette tendance, parce que ça en était une à l’époque. Aujourd’hui, je ne l’identifie plus comme une tendance, mais comme un mode de vie bien ancré.
Le problème, c’est que j’adore les beaux objets, les vêtements ou encore les livres 🥹. Comment m’en séparer ?
J’ai tenté de me débarrasser de pas mal de choses. Avec plus ou moins de succès. Je ne me voyais pas me séparer de la majorité d’entre elles et d’arrêter d’en acheter. Je ne me voyais pas vivre dans un endroit avec très peu d’objets, complètement épuré.
Non, finalement, le minimalisme n’était pas fait pour moi ❌
Vraiment ?
Le minimalisme, ou comment identifier les choses qui comptent pour nous
En même temps, je me suis intéressée à l’approche de Marie Kondo : pour trier, il faut identifier et garder les objets qui nous apportent de la joie, et, a contrario se séparer des objets qui ne nous en apportent pas ou plus. Alors, j’ai fait l’exercice dans ma garde-robe. Et je le fais toujours régulièrement.
J’ai continué à me documenter, j’ai visionné le reportage Minimalism.
Les deux approches ont finalement provoqué un déclic.
Progressivement, j’ai compris la philosophie qui s’y cachait. J’ai compris ce qu’était vraiment le minimalisme.
Et, surtout, j’ai compris qu’il fallait s’approprier sa propre définition du minimalisme 💡
Non, le minimalisme, ce n’est pas posséder le moins de choses possibles. Ce n’est pas vivre dans un endroit froid, vide.
Le minimalisme, c’est faire le tri entre ce qui est essentiel à notre bonheur ou ce qui est utile à notre quotidien, et le reste - ce dont nous pouvons nous passer.
Marie Kondo nous poserait la question suivante : « est-ce que cet objet vous apporte de la joie ? ». Oui ou non.
À cette question, un minimaliste ajouterait : « est-ce que cet objet est vraiment utile dans votre quotidien ? ». Oui ou non.
Et ajouté à cela, Ramit Sethi nous poserait une dernière question : « quels sont vos money dials ? ».
Les deux premières questions me guident quand je décide de faire du tri dans la maison. Et je dois dire que j’adooooore faire du tri ! Généralement, je fais le tri une fois par saison, dans toutes les pièces.
La troisième question m’a aidée à décomplexer le minimalisme et l’argent que je dépense.
Dépenser moins pour épargner, dépenser justement
Dans ma quête d’avoir de l’argent pour réaliser mes projets et rêves, j’ai essayé pendant un moment d’être dans une approche frugaliste. C’est-à-dire éviter de dépenser de l’argent dans des dépenses variables, telles que les sorties, les restaurants, le shopping, le bien-être, les loisirs, etc., pour mettre de côté cet argent. Pour ainsi l’utiliser pour des projets de grande envergure ou le faire fructifier - éventuellement pour être à la retraite bien plus tôt (ce qu’on appelle être FIRE).
Mais cette ambition n’a pas tenu bien longtemps. J’étais en colère contre moi : je n’étais pas capable de tenir mes engagements.
Et puis j’ai découvert la vraie philosophie du minimalisme, et la philosophie de Ramit Sethi centrée sur la « rich life » et les « money dials ».
Ce que Ramit Sethi appelle les money dials, ce sont les choses, matérielles ou immatérielles, pour lesquelles nous sommes ok de dépenser de l’argent parce qu’elles contribuent à notre bonheur.
Enfin, je m’y retrouvais ! Enfin, je pouvais arrêter de culpabiliser de dépenser mon argent. Et enfin, je pouvais me faire plaisir tout en pensant à l’avenir, un avenir plus ou moins proche.
J’ai donc décidé de faire l’exercice : stylo en main et feuille blanche sous mes yeux, j’ai réfléchi à mes money dials.
J’ai noté en vrac les choses pour lesquelles je ne souhaite pas me priver, toutes ces choses qui m’apportent du bonheur, toutes ces choses pour lesquelles je suis prête à dépenser de l’argent sans culpabiliser. J’ai identifié 4 grandes catégories.
Mes 4 money dials
En premier, il y a bien sûr les livres 📚
Impossible de me convaincre d’emprunter un livre à la bibliothèque, j’adore trop l’élément physique pour ça.
Cette chose raconte une histoire. Au-delà de l’histoire elle-même, un livre raconte d’autres histoires qui se transmettent de génération en génération. J’ai d’ailleurs récupéré certains livres de ma grand-mère et les livres que ma mère a lu au lycée. J’achète régulièrement des livres en seconde main et en brocantes. J’adore sentir l’odeur qui s’est invitée dans chaque page. J’adore y voir quelques notes par ci par là. J’adore voir que ma mère a signé chaque première page de son nom.
J’aime aussi voir s’accumuler les livres que j’ai lus dans mes bibliothèques. Ils sont la porte ouverte vers d’autres univers, vers d’autres vies ou vers des apprentissages.
Commencer un livre m’apporte tellement de joie et d’excitation ! Je pourrais passer des heures à lire chaque jour.
Ensuite, il y a les vêtements 👗
J’ai essayé pendant un temps de me défaire de cet objet, parce qu’il est trop souvent synonyme de superficialité. Mais rien n’y fait.
Depuis quelques temps, j’assume de plus en plus ma part superficielle. Je suis plutôt partisane de « l’habit fait le moine » plutôt que l’inverse.
J’aime m’habiller. J’aime prendre le temps d’associer des tenues et de m’apprêter quand je sors. J’aime chercher LA bonne pièce, dans la bonne coupe et la bonne couleur, même si ça me prend deux ans (véridique).
Je dois vous l’avouer : j’ai un tableau Excel sobrement intitulé « Mon dressing intemporel idéal », où j’ai recensé tous les vêtements que je souhaite avoir dans ma garde-robe.
Une tenue vestimentaire me permet de renouer avec ma féminité, de prendre confiance en moi, et d’avoir une démarche et une posture assurées. Quand je porte des vêtements que je trouve beaux, dans lesquels je suis confortable et qui sont confectionnés dans une belle matière, je me sens tellement forte et débordante d’optimisme !
Le vêtement me permet d’être confiante et assumée.
La troisième catégorie est sans conteste la bonne bouffe 🍲
J’ai la chance d’avoir un amoureux qui me concocte de bons petits plats qui m’emmènent en Italie, en Grèce, au Liban, en Israël ou encore au Vietnam ; et des pâtisseries qui me font saliver rien qu’en y pensant 😋
Notre budget de courses alimentaires est conséquent pour deux, mais nous ne sommes pas prêts à le réduire. D’autant plus que nous avons à cœur d’acheter au maximum du bio et/ou du local.
J’adore aussi tester de nouveaux restaurants. Ils n’ont pas besoin d’être gastronomiques, mais tant qu’ils proposent de bons ingrédients et des plats un minimum élaborés, c’est le plus important pour passer un bon moment.
J’essaye quand même de limiter ces sorties restaurants à 2-3 par mois, parce que la note est vite salée 💸
Je rêve de ne pas regarder à la dépense et d’arrêter de jongler entre les semaines pour éviter d’aller trop souvent au restaurant avec des ami·es.
Enfin, la quatrième catégorie, et peut-être plus importante encore : les expériences 🪁
J’adore découvrir de nouveaux lieux, villes, régions et pays… Et j’aime encore plus loger dans de beaux endroits ou dans des endroits atypiques, même s’ils sont à quelques kilomètres de chez moi.
Sensible à mon empreinte carbone liée à l’avion, je me projette de plus en plus dans des périples plus slow en train. Ou alors j’ai envie d’expérimenter des micro-aventures en train et vélo près de chez moi.
Aussi, j’aime m’accorder des moments de bien-être - massages, spa, coiffeur, et aller dans un café en solo et lire, même si je le fais bien trop peu à mon goût.
Les restaurants peuvent également rentrer dans cette catégorie finalement : en voyage, en France ou ailleurs, je suis toujours à la recherche de la pépite qui émerveillera mes papilles.
Toutes ces petites choses qui contribuent à mon bonheur
Ces 4 catégories contribuent à mon bonheur au quotidien. Ce sont mes money dials, pour lesquels je suis ok de dépenser de l’argent, et pour lesquels j’ai envie de dédier plus d’argent.
Pour cela, je n’hésite pas à rogner sur d’autres catégories de dépenses.
Et bien sûr, augmenter mes revenus est essentiel 💰
Parce qu’aujourd’hui, je n’ai pas les moyens de profiter pleinement de toutes ces petites choses qui m’apportent de la joie.
Découvrir ce concept m’a permis de comprendre pourquoi certaines personnes dépensaient autant d’argent dans des choses qui, pour moi, me paraissaient inutiles.
Pour être honnête, ça a parfois été un sujet de dispute dans mon couple : je ne comprenais pas pourquoi mon conjoint dépensait autant dans des ustensiles de cuisine, ou alors dans ses vélos. Mais j’ai compris que ces deux choses faisaient partie de ses money dials.
Tant que ces dépenses n’impactent pas celles du couple, je ne m’en soucie désormais plus. Je l’encourage même quand il a une hésitation pour un achat qui rentre dans ses catégories 😅
Découvrir ce concept m’a aussi permis d’identifier qu’il y a des choses qui m’apportent beaucoup de joie sans que cela nécessite de l’argent.
Comme aller marcher, aller me balader dans un endroit que je ne connais pas. J’essaye donc de les inclure de plus en plus dans ma vie. Par exemple, plutôt que d’aller boire un verre avec une amie, je lui propose d’aller marcher ou même de faire un pique-nique.
Et vous, savez-vous quels sont vos money dials ?
Je vous encourage à faire cet exercice, vous saurez ainsi faire le tri entre des dépenses utiles et des dépenses inutiles.
À très vite par ici ou sur Instagram.
Belle journée,
Apolline