Bonjour 👋
C’est le début d’une nouvelle aventure pour moi, et peut-être aussi pour vous. Vous êtes déjà 31 personnes abonnées, je n’ai pas du tout la pression 🫣
J’avais envie de commencer par le commencement : vous parler de mon envie d’écrire, qui subsiste au plus profond de moi-même, depuis… eh bien depuis toujours. Et cette fois, comme vous le voyez, j’ai décidé d’assumer mon envie d’écrire, d’assumer mon envie de prendre la parole sur des sujets qui me tiennent à cœur, et d’apporter ma toute petite contribution à l’humanité 😊
Bienvenue dans mon antre 🏠
Je mettrai souvent des photos qui n’ont rien à voir avec le schmilblick.
L’écriture au cœur de ma vie
Aussi loin que je m’en souvienne, l’écriture a toujours fait partie de moi.
Des essais romanesques contant l’épopée de princesses guerrières en 5 pages sur l’ordinateur familial (Windows 98 !)
Des textes enflammés et quasi poétiques sur Skyblog
Des commencements et recommencements de journal intime
Des lectures passionnées jusque tard dans la nuit (je me souviens encore des longues nuits à lire Harry Potter)
Le souhait profond d’écrire un livre, un jour
Des listes à n’en plus finir
Des billets de voyages, de bonnes adresses food, de portraits d’artisans, de portraits de créateurs et créatrices sur un blog (plusieurs blogs)
Aujourd’hui, je reprends une énième fois la plume, souhaitant que, cette fois, ce soit enfin le bon moment. Aujourd’hui, je me reconnecte à ma passion d’enfant, qui gravite autour des mots.
J’y vais. Je n’y vais pas.
J’y vais. Je n’y vais pas.
Ce va-et-vient caractérise mes pensées indécises depuis plusieurs semaines, même plusieurs mois. Qui m’empêchent parfois (souvent) de bien dormir 🤯. Ça a d’ailleurs caractérisé toutes ces années pendant lesquelles j’ai écrit, puis arrêté, puis recommencé, sur différents supports, et sur différents sujets.
J’ai envie de reprendre l’écriture. Ça, déjà, c’est un fait avéré 📌
J’ai tellement de réflexions en tête, tellement de sujets sur lesquels je voudrais poser des mots, tellement d’apprentissages dont les mots me permettraient de les assimiler et de prendre du recul.
Mais, il y a forcément un mais, voire plusieurs 🙄
J’ai des tas de questions qui tournent en boucle dans ma tête, m’empêchant d’écrire. Ou peut-être n’est-ce que des excuses pour ne pas franchir le pas. Peut-être est-ce même un syndrome de l’imposteur.
Pourquoi vouloir partager mes écrits ? Pourquoi ne pas vouloir les garder pour moi ? Je ne suis pas sûre d’avoir la réponse à ces deux premières questions. De l’ego, un engagement, mes mémoires… ?
Sous quel format ? Via quel canal ? J’ai un ras-le-bol des réseaux sociaux que j’utilise et je n’ai pas envie d’aller en explorer d’autres. Je veux revenir à quelque chose de plus slow, de plus spontané et à un vrai partage.
Comme une newsletter. Mais j’ai peur que mon contenu soit peu régulier, et une boîte mails m’apparaît comme un endroit intime, comme une maison dans laquelle je m’invite.
Ou alors peut-être écrire sur un blog. J’adore l’idée : c’est comme un chez moi, minimaliste. Mais, forcément, il faut en faire la promotion quelque part (et probablement sur Instagram).
Qui ça va intéresser ? Égoïstement, je pense à moi. Mais pour partager des réflexions communes. Comme à l’apogée des blogs. Et même aux débuts d’Instagram. Où l’on rebondissait sur les publications des uns, des unes et des autres, à coups de commentaires bienveillants.
La course à la quantité et à la reconnaissance
Je suis loin d’être la seule à en avoir marre des réseaux sociaux. Je le vois bien. Je le lis et l’entends de plus en plus. La course aux likes, à l’abonnement, à la quantité. Des contenus qui poussent, inconsciemment, à se comparer. Des formats très courts, au nombre de caractères limités, qui laissent peu de place à la réflexion et que, finalement, peu de personnes lisent au profit du scroll (moi la première). Des formats qui privilégient l’apparence, plutôt que ce qui se niche à l’intérieur de soi.
Je vois bien que de plus en plus de personnes se questionnent sur les usages des réseaux sociaux, tant dans la production de contenus que dans leur consommation.
Quand d’autres hésitent, vont et viennent, et s’octroient le privilège d’une digital detox d’un jour (!), certaines personnes peuvent prendre la décision drastique de migrer ailleurs, là où les réflexions et le vrai partage sont reines et roi.
Généralement, ce « là » désigne la newsletter. Sur des plateformes telles que Substack ou Kessel. Je ne sais pas pour vous, mais de mon côté, j’observe vraiment un retour à la newsletter, notamment personnelle, depuis quelques temps.
Sur la première plateforme, j’ai découvert de fabuleux contenus et d’incroyables créateurs et créatrices 😍. J’ai d’ailleurs eu le plaisir de retrouver certaines personnes dont j’avais délaissé les contenus sur Instagram.
Écris d’abord, sans penser au but, et fais-en un rituel
Il y a quelques semaines, j’écrivais finalement dans mon journal intime, épuisée par mes réflexions sur l’écriture et le format :
Écris bordel !
Écris d’abord plusieurs billets sur Notion, et ensuite tu décideras si tu les partageras et tu décideras sur quel(s) canal(ux) tu les partageras.
Mais écris ! Chaque jour.
Alors, j’ai commencé à écrire ✍️
Sans savoir quel(s) format(s) prendra ou prendront le dessus. Sans savoir quels sujets prendront aussi le dessus. Sans savoir si mes contenus seront prolifiques.
J’ai décidé d’écrire 15 minutes par jour, avant d’entamer ma journée de travail. Pour créer un rituel. Pour que cela devienne un plaisir. Pour faire de l’écriture l’un des piliers de ma vie.
J’ai décidé d’écrire sur tous les sujets qui me tiennent à coeur : les finances, l’entrepreneuriat, la connaissance de soi, l’égalité femmes-hommes. Des sujets que je décortique au quotidien, des sujets qui impactent ma manière de penser et d’agir, qui impactent mes comportements et dont les apprentissages me permettent de grandir.
Écrire pour se faire du bien
Voilà, il y a quelques semaines, j’ai écrit mon premier contenu.
J’ai - j’espère - posé un premier jalon sur ce projet d’écriture. Un projet d’écriture qui, quand je l’ai initié il y a quelques semaines, n’avait pas encore trouvé véritablement son origine, n’avait pas encore de but et n’avait pas rencontré le format pour le partager.
Mais, sans ces réponses, j’ai tout de même écrit.
Et, vous savez quoi ? Après ce premier essai, j’ai eu envie de recommencer, jour après jour. Je ne me suis pas arrêtée 🚂
→ Alors, si vous ne le faites pas encore, je vous encourage à écrire. Écrire dans un carnet votre flot de pensées en sortant du lit le matin. Écrire des gratitudes. Écrire vos émotions. Écrire pour prendre du recul. Écrire pour partager votre opinion. Écrire pour créer des liens avec d’autres personnes. Écrire pour <insérez une autre raison>. Peu importe.
Parce que l’écriture est un formidable remède à ses maux, un formidable moyen pour apprendre à mieux se connaître, ou encore, si c’est votre vocation, à développer un réseau, amical ou professionnel.
Écrivez d’abord, sur ce qui vous fait du bien. Et réfléchissez ensuite à ce que vous voulez faire de tous ces mots. Les partager ou les garder pour vous.
Est-ce qu’aujourd’hui, vous écrivez ? Si oui, sur quels sujets et sur quel support ?
Si vous n’écrivez pas, pourquoi ne le faites-vous pas ?
--
J’espère que vous avez aimé lire ce premier billet, cette première édition d’une newsletter qui se cherche encore un peu, peut-être.
N’hésitez pas à continuer la conversation en répondant à cet e-mail, ou par commentaire sur Substack.
En attendant, je vous donne rendez-vous dans deux semaines pour vous partager un déclic que j’ai eu en 2022.
Belle journée,
Apolline
J’ai mis en place le système de parrainages de Substack. Si la newsletter vous plaît, n’hésitez pas à la recommander à des ami·es, proches, connaissances, etc. Si ces personnes s’abonnent, vous bénéficierez en retour de ma reconnaissance éternelle, d’un coffee time virtuel pour papoter ou la possibilité de faire votre pub ici. Merci de soutenir ce projet 💜
Hello Apolline ! Je découvre ta première newsletter que j'ai dévorée et je t'avoue que je me suis reconnue dans toute ta relation à l'écriture :
- pour ma part, je trouvais les trésors perdus des templiers dans mes romans de 5 pages au collège
- j'ai raconté toute ma vie dans des journaux intimes
- lu des heeeeures seule dans ma chambre
- eu un skyblog
- puis un blog de voyage
- et me voilà à raconter ma life sur Substack
Je trouve ça chouette que tu te sois lancée et le plus important, c'est de prendre plaisir à écrire. Aussi, ça fait énormément de bien de pouvoir échanger avec des personnes qui ont cette même envie de ralentir, de créer des contenus longs et de vraiment discuter.